Kriegerische Auseinandersetzungen...

...und Gute Dienste der Schweiz
Nationalrätliche Fragestunde vom 1. Oktober 2001

Frage Schlüer:

Im Hinblick auf mögliche kriegerische Auseinandersetzungen von weltweiter Bedeutung ersuche ich den Bundes-
rat, folgende Frage zu beantworten:

Beabsichtigt er, in der gegenwärtigen Situation der Weltöffentlichkeit die Guten Dienste der Schweiz
a) auf Anfrage einer oder mehrerer Konfliktparteien zu leisten?
b) aktiv anzubieten? Sind diesbezüglich bereits konzeptionelle Vorarbeiten geleistet worden?

Antwort Bundesrat Joseph Deiss:

Depuis la fin de la guerre froide, le rôle de la Suisse en tant qu'acteur en faveur de la paix s'est profondément
transformé. Aujourd'hui, c'est de plus en plus fréquemment à d'autres acteurs, tels que l'ONU ou l'OSCE, que
s'adressent les parties engagées dans un conflit. Tout d'abord, le Conseil fédéral est prêt à offrir ses bons offi-
ces en vue du règlement des conflits armés. Il examine régulièrement de quelle manière il peut contribuer effi-
cacement aux efforts constructifs déployés en faveur de la paix ou aux processus de négociations poursuivant
ce même objectif. Le Conseil fédéral envisage de telles contributions lorsque cela est souhaité par toutes les
parties directement impliquées dans un conflit.

Ensuite, en ligne avec d'autres Etats et les organisations internationales, le Conseil fédéral a continué à dévelop-
per ces dernières années l'ensemble des instruments dont il dispose dans le domaine de la politique de la paix
et à l'adapter aux exigences caractérisant les conflits actuels.

Dans le cadre des objectifs pour la législature en cours, il a en outre indiqué qu'il entend jouer à l'avenir un rôle
plus actif dans le domaine de la politique de paix et renforcer les capacités pour être en mesure de soutenir de
manière plus efficiente les efforts de médiation.

L'année prochaine, les Chambres fédérales auront à s'exprimer au sujet d'une nouvelle loi fédérale concernant la
promotion civile de la paix et le renforcement du respect des droits de l'homme à l'étranger. Les débats prévus
à cette occasion permettront de discuter de manière approfondie les questions de nature conceptuelle relative
à ce sujet.

Ergänzungsfrage Schlüer:

Herr Bundesrat, Sie haben uns jetzt die allgemeine Haltung des Bundesrates zu den Guten Diensten der Schweiz
dargelegt, die hinlänglich bekannt ist. Meine Frage geht aber dahin: Sind aufgrund der aktuellen Entwicklungen,
der aktuellen Kriegsgefahr vom Bundesrat konkrete Schritte ins Auge gefasst worden, wie er allenfalls in den
nächsten Tagen oder in den unmittelbar bevorstehenden Wochen seine Politik der Guten Dienste der Weltöffent-
lichkeit erklären und anbieten will?

Antwort Bundesrat Joseph Deiss:

In der jetzigen Lage ist zwischen zwei verschiedenen Situationen zu unterscheiden. Es gibt auf der Welt verschie-
dene Konfliktherde, bei welchen wir schon in den vergangenen Wochen und Monaten unsere Guten Dienste ent-
weder angeboten oder sogar eingesetzt haben. Wenn Sie an die jetzige Situation der Terrorismusbekämpfung
denken, dann ist natürlich eine Vermittlertätigkeit nicht am Platz, denn es gilt nicht - ich hoffe für niemanden hier,-
zwischen Terroristen und Regierungen zu vermitteln. Wir werden heute, was die Terrorismusbekämpfung betrifft,
an der Generalversammlung der Vereinten Nationen in New York eine Erklärung abgeben.

>> Siehe auch die Website des Parlaments

Dr. Ulrich Schlüer - info@schluer.ch